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  • L’alternance est-elle encore possible à Paris ?

    Le sondage publié par le JDD dimanche dernier a eu l’effet d’une averse de neige fondue sur la Droite et le Centre parisien. A en croire les résultats, l’hypothèse d’une alternance à Paris l’année prochaine serait un doux rêve. De quoi décevoir tous ceux qui suivaient attentivement les nombreux oracles qui scrutent la vie politique parisienne, les « astro-politiciens » et mages de toutes sortes qui nous prédisaient celle-ci comme une certitude, à l’instar du cycle des marées : après la Gauche viendrait le temps de la Droite et du Centre.

    De toute évidence, cette fois-ci la lune ne nous sera d’aucun secours !

    Pour autant avant de ranger au placard toute ambition pour notre Capitale, il nous faut, avec toutes les réserves nécessaires à cet exercice, essayer d’analyser objectivement ce résultat.

    Les Parisiens seraient-ils satisfaits du bilan du Maire sortant ? Considèrent-ils qu’ils vivent mieux à Paris aujourd’hui qu’il y a 12 ans ? Ont-ils envie de prolonger « l’ère » Delanoë sans Delanoë ? Je ne le crois pas.

    En revanche, j’ai le sentiment qu’ils attendent plus qu’une alternance, ils attendent une véritable alternative. Or c’est précisément cette proposition qui fait défaut aujourd’hui, comme elle a fait défaut il y a  5 ans déjà !

    Quels pourraient être les ingrédients constitutifs de cette offre nouvelle ?

    Tout d’abord un projet du « quotidien » élaboré pour les Parisiens avec les Parisiens. Une ambition concrète, celle de rendre la vie plus douce aux habitants de la Capitale. Car, si vivre à Paris est une chance, celle-ci a un revers qui pèse lourdement sur les plus fragiles, sur les jeunes qui démarrent dans la vie, sur les ainés, sur les familles. A ces enjeux la municipalité sortante n’a su  apporter aucune réponse : il y a de plus en plus de misère dans nos rues, il n’existe toujours pas de transports de proximité pour les quartiers, la demande de places en crèche est toujours aussi forte, les jeunes ont toujours autant de difficultés à se loger, etc.

    Le premier devoir de l’opposition municipale est donc, naturellement, de proposer une réponse rapide, chiffrée et datée à ces questions.

    Le second enjeu est de se rassembler en faisant fi des petits calculs. Pour cela l’idée de primaires offrant aux Parisiens la possibilité de choisir le visage de celle ou celui qui incarnera ce projet me semble la solution la plus adaptée dès lors que l’on se donne à la fois le temps pour les organiser et que cet objectif est partagé.

    Cette méthode, me semble-t-il nous permettra de sortir de la logique de l’échec qui a prévalue en 2001 et 2008 et ainsi de donner une chance à l’alternance tant attendue par, j’en ai la conviction, une majorité de Parisiens et, accessoirement, de faire mentir les sondeurs !

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    Là où est la haine, que je mette l'amour.

    Là où est l'offense, que je mette le pardon.

    Là où est la discorde, que je mette l'union.

    Là où est l'erreur, que je mette la vérité.

    Là où est le doute, que je mette la foi.

    Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.

    Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

    Là où est la tristesse, que je mette la joie.

    Que peut-on souhaiter de plus que Saint François d''Assise pour 2013?

    Très belle année année à tous!