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Retour au "petit Paris"...?

Maurice Leroy, député UDI, ancien ministre de la Ville en charge du Grand Paris, Laurent Lafon, maire de Vincennes, président du groupe UDI à la région Ile-de-France et Yves Pozzo di Borgo, vice-président de la Commission sénatoriale sur le Grand Paris, président du groupe UDI au Conseil de Paris s’étonnent des conclusions du rapport Auzannet confié à un expert, qui semble ignorer l’accord politique du 26 janvier 2011 entre l’Etat et la Région pour lancer le projet de Grand Paris Express. « Nous tenons à rappeler que le nouveau chiffrage du coût du Grand Paris Express est la conséquence d’une part du retard pris dans ce dossier et du choix annoncé en juillet 2012 par Cécile Duflot de l’interopérabilité avec RFF, la SNCF et la RATP qui n’avait pas été retenu en 2011. », précisent les élus.

« Le rapport Auzannet ne présente aucune vision générale, aucune analyse d’ensemble de l’inscription de ce projet dans un territoire en mutation. Il n’y a rien sur l’apport économique, social et environnemental du projet, rien sur le lien entre emplois et offre de transports, rien sur l’importance économique du projet pour la France et l’Europe toute entière. Il n’y a rien enfin sur la compétition internationale avec des villes comme Londres ou Shanghai où existence ce type de projet. », poursuivent-ils.

« Le Grand Paris ne doit pas être réduit à une vision comptable comme le fait le rapport Auzannet qui passe par pertes et profits le débat public et les attentes des franciliens en matière de transports et de mobilité. Le Grand Paris Express tel qu'il résulte de l'Accord historique du 26 janvier 2011 entre l'Etat et la Région ce sont autant d'économies, de la consommation d'énergie et de la pollution en moins, qui ne sont pas du tout évalué par ce rapport ! Il est pourtant majeur de relier aussi tous les pôles d'excellence industriels comme universitaires. Organiser la mobilité entre les hommes et les territoires, c'est donner les meilleures chances à l'ambition économique, ce qui n'est pas davantage pris en compte dans le rapport Auzannet. C'est notamment l'enjeu du développement des clusters Paris-Saclay et Paris-La Défense. », font-ils encore remarquer.

« La remise en cause du Grand Paris Express aurait des conséquences directes en terme de créations d’emplois, de croissance économique et de désenclavement de l’est parisien. Par ailleurs, le séquençage du projet n’est pas acceptable en l’état, car nous prenons dès lors le risque de voir une partie des travaux ne pas se réaliser. Or c'est toute l’opération qu’il est indispensable de mener à bien. », concluent-ils.

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